À la rencontre de notre formateur Gilles

"On devient testeur par plaisir du travail bien fait et de répondre à des exigences.
Il faut de la rigueur, de l’attention aux détails,[...] c’est vraiment ce qui me correspond. "
Gilles Ménède
Consultant formateur

30 novembre 2023 | Un échange avec notre formateur Gilles

  • Bonjour Gilles ! Alors raconte-nous, d’où viens-tu ? 

Je suis un Parisien pur souche, qui a assez vite trahi ses racines en partant au lycée Bonaparte à Autun, en Bourgogne. Par la suite, j’ai réalisé mes études supérieures à Lyon où je suis resté 7 ans et enfin, je suis retourné vivre à Paris. 

  • Quel est ton métier de base, avant d’être formateur chez QESTIT Academy ?

Moi je suis un produit de la fac. Diplômé d’un Bac+5 en mathématiques appliquées aux sciences sociales, j’ai commencé à travailler directement pour des ESN en tant que développeur dans un premier temps. Il faut savoir quà la fin des années 90, une grande partie de ma génération a été embauchée pour travailler sur COBOL à cause du bug de l’an 2000. Donc rapidement on nous a formés sur ces univers entre autres, l’environnement système IBM par exemple. 

  • Le test n’est pas un secteur très connu du grand public, comment es-tu devenu testeur ? 

En fait, comme je n’étais que dans des ESN, j’ai évolué au fil des missions. J’ai d’abord fait 5 ans de Dev, avec 3-4 missions variées, pour finir avec l’encadrement d’une équipe de maintenance.  

Et puis, après quelques années, j’ai basculé de l’autre côté. J’ai commencé à travailler sur les études, l’assistance maitrise d’ouvrage et finalement le test au gré des missions. J’ai pu ainsi voir les études fonctionnelles chez Métro, les specs fonctionnelles chez CETELEM, la recette de produit de migration chez DEMICERVE… Et puis j’ai terminé responsable application chez PSA Poissy ! Donc les missions m’ont emmené doucement mais sûrement vers le test ! 

  • Pourquoi es-tu devenu testeur ? 

On devient testeur par plaisir du travail bien fait et de répondre à des exigences. Il faut de la rigueur, de l’attention aux détails… C’est un vrai état d’esprit différent du développeur et c’est vraiment ce qui me correspond.  

  • Comment as-tu rejoint QESTIT ?  

 J’ai rejoint QESTIT (anciennement ACIAL) le 25 avril 2012. Et oui, j’ai la mémoire des dates ! J’ai fait 2 ans de mission pour l’UMEO avec une équipe de 6 à 9 personnes et puis…  

  • …Et puis la QESTIT Academy ? 

Tout à fait ! En 2014, j’avais déjà laissé entendre que j’aimerais beaucoup être formateur. Et c’est comme ça que lors de la création de la QESTIT Academy (anciennement Université du Test), j’ai eu la chance d’être tout de suite choisi ! Et aujourd’hui, j’ai la chance de former les testeurs sur plus de 6 formations ISTQB, dont la dernière ISTQB Avancé, Testeur technique Agile, mais aussi IREB, IQBBA et puis… Stay tuned pour les nouveautés 2024 ! 

  • Qui t’a le plus appris concernant le test ? Un genre de modèle/mentor ? 

Curieux de tous les gens qu’il a rencontrés. Somme des expériences. 

  • Quel est ton conseil pour être un super testeur ?  

Pour être un bon testeur il faut connaître le secteur dans lequel on évolue tout en gardant un regard neuf sur les applications qu’on teste. Mais en règle générale, il faut connaître les outils, technologies et bonnes pratiques. Et pour ça, il n’y a pas trente-six mille solutions : l’expérience, la veille et la formation. 

  • Conseil pour rester à jour dans le conseil ? 

Et bien la formation continue est primordiale, c’est pourquoi la QESTIT Academy propose autant de formations. Mais il est aussi nécessaire de se tenir à jour concernant les enjeux du secteur par exemple en suivant les actualités du CFTL (Comité Français du Test Logiciel) ou en allant à la JFTL (Journée Française des Tests Logiciels). 

  • Ta plus grande fierté de formateur ? 

De faire réussir des gens éloignés de l’emploi et de les aider à s’insérer dans le marché du travail. Au cours des dernières années, on a travaillé avec Pôle Emploi sur des POEI dont une avec l’APF et cela a conduit à plusieurs embauches et j’en suis fier. 

  • Ton métier de rêve quand tu étais jeune, c’était quoi ? 

Et bien, curieusement, je voulais être prof de maths. Ça ne s’est pas fait mais la vie a bien fait les choses puisque je suis formateur. C’est peut-être même mieux car le public n’est pas du tout le même et je pense que je suis plus patient avec des adultes.